Jean-Pierre Pécau -

Paris maléfices

Posté par Frédéric Bosser le 21 juin 2013 dans le Blog


Les premières pages de Paris maléfices T.1

à lire dans L'Immanquable n°30

 

La Ville-Lumière est prête, grâce au duo composé par Jean-Pierre Pécau et Dim D., à nous révéler ses plus sombres secrets. Avec le tome 1 de Paris Maléfices, c’est la tour Saint-Jacques qui est ciblée. Grâce à une enquête rondement menée, vous saurez tout sur l’un des monuments les plus surprenants de Paris…

 

Jean-Pierre, vous voilà avec Paris maléfices à l’origine d’une nouvelle série concept après Le Grand Jeu, Jour J et L’Histoire secrète. Comment avez-vous convaincu Guy Delcourt de vous suivre ?

En lui faisant lire Rue des maléfices, un livre paru dans les années 50 chez Phébus, sorte de chronique sur les phénomènes bizarroïdes et magiques qui se passaient à la montagne Sainte-Geneviève. J’ai étendu l’idée à la ville de Paris. Je vais, un peu comme Léo Malet avec son Nestor Burma, me balader dans les quartiers de Paris avec un trio de policiers chargés d’enquêter sur des phénomènes surnaturels ou magiques. Il va être question des lavandières du quai de Gesvres, des pendus de Montsouris, de l’or alchimique de Notre-Dame, du petit homme rouge des Tuileries, de la vierge noire d’Hautefeuille, du gobelin de la Nièvre… Comme vous pouvez le constater, les sujets ne manquent pas. En fait, tous les monuments de Paris portent en eux une légende. 

 

Pourquoi commencer par la tour Saint-Jacques, qui n’est pas le monument le plus connu ?

Il fallait bien commencer quelque part ! (Rires.) Le second se fera autour de Notre-Dame, un lieu en effet plus visité. Cela dit, la tour Saint-Jacques est un monument que tout le monde remarque. On est en droit de se demander ce qu’elle fait là, plantée au milieu d’un square à côté de la place du Châtelet. Il faut savoir que cette tour a été financée par un certain Nicolas Flamel, connu pour avoir été alchimiste, magicien, faiseur d’or, etc. On va expliquer dans cet album les raisons de sa construction. 

 

Il est amusant de constater que malgré toutes ces légendes, personne ne s’y est vraiment intéressé en bande dessinée…

C’est possible ! Je ne suis pas assez calé dans ce domaine pour pouvoir vous suivre ou vous contredire. En littérature, mis à part le bouquin dont je vous ai parlé en début d’entretien, je n’en vois pas d’autre. Si le fond magique de Paris est très connu, il est finalement peu exploité. 

 

Serez-vous le même duo sur chaque album ?

Absolument ! C’est la première fois que je travaille avec Dim D. Comme il est lui aussi parisien, on peut facilement faire des repérages. C’est un très grand dessinateur, doublé d’un grand coloriste.

 

Pour combien d’albums avez-vous signé ?

Crise oblige, Guy Delcourt fait très attention à sa ligne éditoriale et ne nous a signés que pour deux albums. La suite se fera en fonction des ventes… 

 

On espère que cette prépublication va donner l’envie à nos lecteurs
de vous suivre en librairie… 

 

 

Photo © Olivier Roller